La CFE-CGC (confédération française de l’encadrement- confédération générale des cadres) se défini comme un syndicat de cadres représenté tant dans le secteur publique que dans le secteur privé. D’après ses propres données, elle se compose à 62.5 % de cadres et d’ingénieurs et la moitié de ses adhérents sont âgés de plus de cinquante ans. A la fin 2006 elle revendiquait 177000 adhérents, regroupés pour leur quart dans la région parisienne.
Lors des élections prud'homales de 2002, elle a recueilli 7,01 % tous collèges confondus (4e organisation, derrière la CGT), dont 22,8 % des voix dans le collège encadrement (2e organisation derrière la CFDT).
Ce syndicat à longtemps eu l’image d’un syndicat « de droite », et souffre aussi d’une fausse réputation de « syndicat des patrons », appuyée notamment sur l’alliance de cette dernière avec le MEDEF et le fait qu’elle ne soit pas adhérente à la confédération européenne des syndicats, l’arrivée d’un nouveau secrétaire générale, Jean-luc Cazettes, en 1999 a pourtant semblé marquer un tournant vers des positions plus revendicatrices prenant en compte les modifications sociologiques de l'encadrement, défendant notamment la réduction du temps de travail.. Ce secrétaire générale décéda au cours de son mandat pour laisser place en septembre 2005 à Bernard Van Craeynest. Elle demeure toutefois un syndicat en décalage avec d'autres revendications, notamment sur la fiscalité, où l'on retrouve une vision très catégorielle.
Selon le site Web de la CFE-CGC :
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