Les oppositions que peut rencontrer Alain Nigay lorsqu’il prend un décision sont nombreuses, il existe toutes les formes « la plus frontale étant le « non », avec la menace de débrayage, voir le débrayage. Après cela peut se traduire par des discussions, avec des « non » où les gens amènent des arguments et j’essaye de contourner l’obstacle en faisant un certain nombre de concessions, car en management comme en relations sociales la ligne droite et le chemin le plus long, », il convient donc toujours d’écouter ce que la personne dit, « qu’on voit quel est son vrai problème, ce a quoi il attache de l’importance et si on peut être dans une relation de donnant-donnant » . De temps en temps il y a des choses clairement où il dit que ce n’est pas négociable et c’est comme ça. « Si vous voulez débrayer vous débrayer, il y à des choses sur lesquelles les syndicats sont montés au créneau et où j’ai dit je ne changerais pas d’avis. Après quand on se connaît on sait jusqu’où on peut pousser le bouchon ni trop loin ni trop court » . Au final cela peut se ressentir comme un jeu. « On ne s’amuse pas toujours non plus, évidemment moi je défend l’intérêt de la boîte, la rentabilité de l’entreprise mais pas uniquement pour la rentabilité. J’ai jamais connu une entreprise qui ne gagnait pas d’argent et qui durait longtemps donc clairement il faut qu’on gagne de l’argent ». Les partenaires sociaux ont évolués sur ce point la aussi, « ils ont plus conscience qu’il faut avoir une bonne condition économique des bons résultats, dans les CE sur trois heures je prend a peu près trois quarts d’heure pour expliquer les résultats économiques, les résultats qualité chez les clients, qu’est ce qu’on fait pour l’améliorer. Je crois beaucoup au fait qu’il faut dire les choses même quand elles sont désagréables ». C'est une relation sans tabous.